Quelques mois après la bataille de Ramecourt, une fois le corps et l’esprit reposé, petit retour sur le chantier pour observer l’évolution du projet expérimental d’agroforesterie intraparcellaire.
L’Institut Supérieur d’Agronomie de Lille utilise divers équipements pour le suivie expérimental tel qu’une station météo,ou bien un piézomètre pour suivre l’évolution de la profondeur de nappe phréatique dans le temps.
Des sondes sont également utilisées pour mesurer humidité du sol. Elles permettent de suivre l’évolution de la teneur en eau du sol à différentes distances et profondeurs de l'arbre.
On peut également observer dans les fosses pédologiques servant à caractériser le profil du sol, des bougies poreuses pour collecter la solution du sol et mesurer la concentration en nitrate des eaux.
Cette étude permettra d’observer la productivité de la parcelle au niveau des cultures et du bois ainsi que le partage des ressources tel que l’eau, les nutriments et la lumière entre ces deux cultures.
Cette étude permettra également de connaître et comprendre :
Ces indicateurs doivent permettre de mieux faire prendre conscience de l'importance des arbres face à la vulnérabilité climatique des champs agricoles.
L’ISA a également fait appelle à un bulldozer qui a permit de creuser d’immenses fosses et d’y placer des tilleuls adultes afin de pouvoir mesurer la quantité de litière permettant de nourrir le sol ainsi que l’ombre que ces arbres apportent.
Après une visite du terrain on peut admirer des bandes fleuries parcourant les longues lignes d’arbres et arbustes des témoins forestiers. A côté, émergeant d’un océan d’orge, les arbres plantés en intraparcellaire s'enracine durablement dans le paysage.
La suite au prochain épisode...
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